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Jardin de Plantes Succulentes

Cactus et Plantes Grasses rustiques, cultivés en plein air, sous climat non méditerranéen  
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QUELQUES CHIFFRES SUR LES TRAVAUX EFFECTUES

On est en plein dans l'anecdotique,
mais les nombreuses réactions d'étonnement des visiteurs face à l'ampleur de la tâche pour aménager ce jardin,
m'ont incité, par curiosité, à estimer  ce qui peut être quantifiable.

     La réflexion la plus caractéristique a été: "c'est un travail de galérien!". En voyant le travail fini, ou presque, on peut le penser. Je n'ai pourtant pas l'impression d'être masochiste.
     En effet, c'est un plaisir de faire des efforts pour atteindre un objectif qui permet de se réaliser, tout comme dans le sport. D'ailleurs, dans une société qui, pour l'instant, permet rarement de s'épanouir  professionnellement, de plus en plus de gens se lancent dans le bricolage et le jardinage qui permettent  de concrétiser une oeuvre personnelle (ou d'un petit groupe). Dans le milieu professionnel, l'oeuvre de chacun est souvent trop diluée parmi celles des autres pour que la satisfaction personnelle soit suffisante. Et pourtant, notre monde ne serait pas ce qu'il est sans division du travail et actions collectives. Nous avons donc besoin, à côté,  de pouvoir nous affirmer à titre personnel, ce qui est un des besoins fondamentaux des animaux sociaux que nous sommes, pour nous sentir reconnus par nos semblables. D'autant plus que  même les oeuvres personnelles réalisées dans un cadre salarial, ne sont pas toujours reconnues par la hiérarchie professionnellle.
     Dans ma situation, où je n'ai pu réaliser ma vocation à titre professionnel (cf. biographie), je n'ai pu qu'en développer certains aspects, à titre personnel et c'est probablement dans ce besoin d'épanouissement que j'ai puisé la motivation pour  ce que j'ai accompli.
     Mais aussi, les travaux ont commencé en 1993 et j'étais alors loin d'imaginer en arriver là.  Au fur et à mesure que l'aménagement avance, viennent d'autres idées pour améliorer encore et on est prêt en en rajouter. Et celà se poursuit durant des années. C'est alors qu'on réalise l'ampleur du travail accompli, qui aurait effrayé s'il avait été envisagé dès le départ. Mais, finalement on peut encore continuer un peu:  c'est si peu par rapport à ce qui a été fait! C'est ainsi que de l'idée de planter quelques succulentes dans des rochers, j'en suis arrivé à créer un jardin botanique spécialisé, dans une optique paysagère. Mais si on passe sa vie à bâtir un projet, on risque de ne pas avoir le temps d'en profiter dans une forme achevée (qui n'exclue pas une évolution). La passion ne doit pas être aveugle et il faut donc savoir conclure. La surface du terrain impose déjà une limite physique, mais en défrichant les parties encore à l'état naturel, il serait possible de récupérer de la surface cultivée.  Mais je n'irai pas plus loin pour plusieurs raisons:
- la végétation naturelle conservée contribue au charme paysager du jardin, notamment dans la partie est, qui était la plus dense au départ et qui est bien équilibrée entre succulentes, roche nue et plantes plus ou moins méditerranéennes spontanées, parfaitement adaptées au lieu (la partie ouest était très peu végétalisée à l'origine).
- l'aménagement de nouvelles vasques suppose un apport de terre à coup de seaux (pas sur le dos, comme le croient beaucoup, car il faudrait alors être deux pour que ce soit commode), ce qui ressemble le plus à la galère évoquée (mais on peut aussi en monter un de temps en temps,  au cours d'autres travaux peu pénibles).
- les parties cultivées nécessitent plus d'entretien que les autres et il faudra l'assumer .

    Poussé par l'envie d'installer de nouvelles espèces qui méritent d'être expérimentées,  j'ai donc encore récemment aménagé de nouvelles vasques en des endroits encore négligés et aussi à la place de buissons naturels dont la sécheresse de 2003 avait eu raison et où des succulentes survivront dans ces conditions. Je ne compte donc plus en créer. Il restera toutefois possible de rajouter de petites plantes dans certaines des nombreuses petites poches d'humus ou poussent des Sedum sauvages ou dans certains des innombrables petits creux où il suffit de rajouter quelques poignées de terre.

    Il est donc possible de faire le point sur ce qui a été fait ou qui va l'être sous peu.  Cela concerne le jardin proprement dit et les annexes extérieures de la maison (terrasse, trottoirs).Peu ceux qui en ont la curiosité, voici donc ce bilan, en nombre d'objets, mètres linéaires (ml) et mètres carrés (m²) ou mètres-cubes:

- piliers maçonnés (clôture, portails): 12 ml
- cloture grillagée: 406 ml
- claustras: 2 m²
- balustres en pierre reconstituée (avec habillage et corniches à la base): 21 ml
- marches préfabriquées: 7 ml
- marches de pierres scellées: 466
- chaînages, seuils, fondations: 245 ml
- bordures d'allées maçonnées: 64 ml
- chaperons de bordures ou murs: 69 ml
- bordures d'allées en pierres scellées (en grandes parties pierres décoratives prélevées dans la nature): 465 ml
- bordures des vasques (essentiellement avec des pierres trouvées sur place): 290 ml
- murs de soutènement en parpaings: 32 m²
- murs de soutènement en pierres scellées (nouveaux ou anciens éboulés reconstruits): 89 m²
- murs de soutènement en pierres sèches renforcés au mortier  (ils avaient des points faibles qui généraient progressivement  des éboulements): 199 m²
- chapes: 226 m²
- étanchéité et dallage sur lit de sable, sur terrasse: 80 m²
- dallage en pierre: 178 m²
- dallage en carrelage: 111 m²
- allées gravillonées (en partie avec l'épierrage de surface des zones cultivées): 144 m²
- empierrage de soubassement d'allées (en partie avec l'épierrage de surface des zones cultivées): 20 mètres-cubes
- terre déplacée (décaissage des allées et des fondations, utilisée dans les vasques de cultures: 28 mètres-cubes
- terre apportée en voiture (par 200l) et répartie par brouette et seaux : environ 12 mètres-cubes?
- terre apportée par camion et répartie par brouette et seaux: 80 mètres-cubes
- sable et gravier (pour mortier et béton, notamment): 90 mètres-cubes
- ciment (pour mortier et béton): 28 tonnes