13-01-1993: achat du terrain - la pelouse côté ouest est envahie
d'"acacias" (Robinia pseudoacacia)
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07-1994: la pelouse défrichée est remblayée au fond par les produits du
terrassement de la maison |
5
-1997: après régénération par deux ans de cultures d'engrais verts,
création d'une pelouse de trèfle blanc (Tifolium repens).
Malheureusement, je ne savais pas que cette plante aime les terrains
frais et elle s'est avérée beaucoup moins concurrentielle que les
adventices, souffrant de la sécheresse. N'ayant pas l'intention de
gaspiller de l'eau pour maintenir une espèce qui n'était pas à sa
place, j'ai laissé une pelouse naturelle s'installer, où le trèfle
blanc, persiste, en petite quantité. J'y ai ensuite rajouté du lotier
(Lotus corniculatus), semé Psoralea bituminosa (voir pelouse côté est)
avec des graines récoltées dans les pelouses naturelles
environnantes et même du Brachypodium ramosum, graminée
méditerranéenne extrêmement résistante à la sécheresse, importée avec
les transplantations de plantes de garrigues, mais qui n'a donné que
très peu de germinations. |
05 -1993: petite zone rocheuse dans la partie basse d'u terrain,
après élimination du roncier qui la recouvrait. Un certain nombre
d'alaternes (Rhamnus alaternus), dégagés des ronces, ont été conservés,
avec une taille assez importante et attachés pour être maintenus droits
le temps de se renfocer, car ils avaient poussé dans une végétation
dense. Comme pour certains situés ailleurs, ils ont périclité quelques
années avant de mourrir. Il semble qu'ils ne supportent de taille trop
sévère. |
09 - 07 - 1993: même zone, avec développement d'engrais
vert (premier plan) sur les parties destinées à être plantées ensuite |
05
- 1993: la pelouse côté est, restée naturelle, mais tondue, avec
le tas de bois (environ 200 mètres-cube) résultant du défrichement |
5 - 1997: le tas de bois, cerné par une allée, établie en
bordure de pelouse |
11 - 1997: le tas de bois a été repris, avec retaille plus
courte de ses éléments, afin de constituer deux tas de compost, sous le
gros chêne. Après trois ans d'épandage des divers déchets organiques du
jardin et du ménage, l'humus formé a été récupéré et l'ensemble restant
réuni en un seul tas, qui est généralement défait tous les trois ans.
Bien qu'alimenté par de nouvelles tailles, il a tendance à diminuer,
mais 20 ans après les premières coupes, il reste encore des troncs et
branches d'origine, qui n'ont pas terminé leur recyclage. Il s'agit
surtout d'"acacia", très résistant, mais aussi de Rhamnus cathartica,
qui semble l'être encore plus. Le processsus de dégradation du bois est
très lent, mais produit beaucoup d'humus, car celui-ci se forme
essentiellement à partir de la lignine, qu'on ne trouve que dans le
bois (dit "lignifié"), pas dans les parties vertes. |