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Jardin de Plantes Succulentes

Cactus et Plantes Grasses rustiques, cultivés en plein air, sous climat non méditerranéen  
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LES PLANTES DU JARDIN

LES SUCCULENTES

    Finalement, j'avais recensé  1360 taxons (j'y inclus variétés et cultivars) susceptibles de résister au moins à –10° (sans toujours savoir dans quelles conditions d'humidité), j'en avais essayé près de 1000 et il en subsistait  439 après l'hiver 2011-12. 

Depuis, grâce à de nouveaux documents (livres récents, documents plus anciens exploités et sites web) et à une étude plus approfondie, j'ai pu établir, début 2014, une liste plus fiable et plus exhaustive de ce qui m'a paru susceptible d'être plus ou moins rustique chez moi, soit 1564 taxons représentant 636 espèces, mais incluant ceux qui devraient être en situation limite (qu'on peut planter en sachant qu'ils subiront des dégâts de temps en temps), ceux qui devraient l'être à l'abri de la pluie hivernale, ceux qui devraient être "limites" même au sec et enfin ceux que j'ai finalement considérés ensuite comme ne pouvant probablement pas être rustiques même au sec.

    Comme on peut s'en douter, le groupe le plus représenté est celui des opuntiées, dont l'aire naturelle va du sud de la Patagonie au milieu du Canada, couvrant de nombreux territoires à l'hiver aussi humide qu'ici et souvent beaucoup plus froid, mais aussi des zones sèches mais soumises à de très fortes gelées, territoires qui fournissent de nombreuses espèces qui s'acclimatent bien chez nous. J'ai, en mars 2020, 227 taxons d'Opuntia comprenant 9 hybrides et 78 espèces différentes pour 123 espèces  probablement rustiques recensées. 

    De même pour les Cylindropuntia (35 plantés comprenant 6 hybrides et 17 espèces pour 20 recensées). Leur répartition concerne une aire plus restreinte, avec beaucoup d'espèces dans le désert de Sonora et la Basse-Californie (nord-ouest du Mexique et sud-ouest des USA), aux gelées modérées et extrêmement secs, d'où peu de succulentes indigènes supportent nos hivers. Les espèces rustiques sont celles qui proviennent des régions plus au nord et à l'est.

    Quant aux autres opuntiées, j'en ai 22 dont 1 hybride et 20 espèces pour 34 espèces dans la liste de rustiques.

    Les autres cactées sont au nombre de 122 dont 26 hybrides et 71 espèces pour 69 espèces recensées qui devraient résister aux pires froids. Ce sont surtout des globuleuses et cierges. Beaucoup d'espèces de ce type, originaires des hautes altitudes nord américaines ou andines supportent de fortes gelées dans leur milieu naturel, mais en ambiance sèche et supportent mal notre humidité hivernale. Aussi, le nombre des rustiques est très restreint par rapport la multitude d'espèces existantes et j'en ai perdu des quantités, dont certaines résistent bien au delà de -20° dans leur habitat d'origine. Il pourrait être considérablement augmenté en abritant une partie du jardin de la pluie hivernale. Les plus nombreuses sont les Echinocereus (38 taxons) et les Trichocereus (34 taxons).

Il y a aussi les Agave dont la partie nord de l'aire de répartition, sous climat sec aux fortes gelées hivernales fournit de nombreuses espèces adaptées à nos hivers. J'ai 134 taxons dont 11 hybrides et 45 espèces pour 74 espèces bien rustiques recensées. J'ai pas mal de variétés de certaine sespèces, notamment d'americana que j'ai voulu tenter aux meilleures expositions. Cette espèce peut subsister pas mal d'années chez nous en s'abîmant parfois, mais disparaît avant d'être atteinte par les gels trentenaires. Ceux que je connaissais autour de Toulouse n'ont pas survécu à 2012 et les miens ont dû être bien taillés. Quant aux cultivars panachés, ils sont encore plus fragiles.

    Les Yucca ont une aire voisine de celle des agaves, mais qui déborde plus au nord et à l'ouest, aux USA, dans des régions plus froides ou plus humides. Donc beaucoup sont rustiques et j'en ai planté 38 dont deux hybrides et 29 espèces sur 41 recensées. Je ne cherche plus à m'en procurer, car j'ai un bon échantillonnage morphologique et beaucoup se ressemblent.

    Les autres agavacées sont au nombre de 24, surtout des Dasylirion et Nolina, pour une liste de 35 rustiques.

    Quant aux autres plantes succulentes, peu ou pas épineuses, le nombre de rustiques trouvées et de 240, grâce à la multitude des Sedum et Sempervivum des régions tempérées, certainement bien plus nombreux que ce que j'ai relevé (là, je n'essaye pas d'être exhaustif). J'ai essayé un bon nombre de Delosperma des montagnes sud-africaines, dont une bonne partie de cultivars, mais j'en ai perdu une bonne partie, car elles sont assez délicates, craigant à la fois la sécheresse estivale et l'humidité hivernale. En fait, elles demandent l'inverse de ce que je peux leur offrir. même en drainant bien et en arrosant l'été, beaucoup ne le supportent pas.  Je n'ai que 7 Aloe, la plupart étant trop gélifs. J'ai planté 126 taxons de ce groupe.

    Finalement, j'en suis à 728 espèces, sous-espèces, variétés, formes et cultivars divers représentant 38 hybrides et 334 espèces pour une liste de 636 présumées suffisamemnt rustiques.


     Certains taxons avaient bien résisté jusqu'à la vague de froid de février 2012 qui les a éliminés, d'autres sont en limite de rusticité et ne survivront certainement pas aux plus grandes vagues de froid. Beaucoup, par contre pourraient résister bien au delà.       


LISTE COMPLETE des TAXONS
(tableau qui doit s'ouvrir avec votre traitement de texte ou à enregistrer sur votre disque dur)
(Si vous avez une ancienne version de Word qui n'ouvre pas les fichiers Open Office, vous pouvez télécharger le tableau au format Word, mais beaucoup plus lourd (environ 750 Ko)).



   Mais pour accéder aux photographies des plantes du jardin (plante entière, détails, fleurs, fruits), aller sur les pages suivantes, où elles sont mises en ligne progressivement:


OPUNTIA ET APPARENTES AUTRES CACTUS AGAVES AUTRES SUCCULENTES

L'évolution de la floraison d'agaves monocarpiques est aussi montrée, au fur et à mesure qu'elle se produit:
2011: Agave lechuguilla
2012: Agave americana americana
et Agave filifera
 
Une multitude de vues sont aussi disponibles sur le web, notamment sur les sites suivants:
    - Opuntia et Mammillaria en Périgord: http://cacti.fr/index.htm (Opuntia et Mammillaria, dans le menu de gauche)
    - Cactus e dintorni: http://www.cactusedintorni.com/galerie_de_photos.htm
    - Isagave: http://gardenbreizh.org/photos/Isagave/
    - Palmaris: http://palmaris.org/ (descriptions et comparaisons détaillées, notamment pour les agaves)
    -
"le" site sur les Opuntia, par un spécialiste reconnu: https://www.opuntiads.com/


NOMENCLATURE

    La nomenclature est aussi à jour qu'il a été possible, selon les documents indiqués dans la légende.  Pour se retrouver dans la jungle des synonymes, consulter l'excellente compilation sur le site du producteur  Kuentz.   
    Certaines plantes non déterminées ont un nom que je leur ai attribué. Quand il n'y a pas de photo correspondante sur le site, leur mention est sans intérêt pour l'internaute, mais la photo ou le nom peuvent venir par la suite.   

Pour corriger certaines erreurs et donner un nom plus vraisemblable à certains taxons difficiles à déterminer,
certains noms avaient déjà changé  le 
 5 février 2013.    .
Tableau de correspondance.

de février 2017 à novembre 2018:
J'ai exploité des documents complémentaires qui m'ont permis  de bien améliorer la nomenclature, notamment des Opuntia.
Le plus important est le livre:
Prickly Pears Commonly found in the United States and Northern Mexico - Cheryl W.Green with Dave J.Ferguson (2012),
le seul, semble-t-il, qui fasse bien le point sur l'ensemble des Opuntia suceptibles d'être rustiques (ceux des USA et du nord du Mexique).
Je n'avais pas non plus exploité le site web auquel Dave Fergusson a largement contribué, car je ne pouvais y accéder (ne s'ouvrait pas et allait jusqu'à "planter" l'ordinateur).

Ce spécialiste reconnu des Opuntia les a observés dans leur milieu naturel dans les diverses régions où on les trouve. En confrontant ses observations aux descriptions déjà faites dans la littérature, il a pu mettre de l'ordre dans cette nomenclature très confuse et remet en cause de nombreux regroupements d'espèces effectués par des auteurs moins spécialisés que lui sur le sujet. C'est le cas pour nombre d'espèces confondues dans "engelmannii", "phaeacantha" et "polyacantha" dans le "New Cactus Lexicon" qui m'avait servi de référence jusque là. Il réhabilite notamment nombre d'espèces à la localisation réduite, qui avaient été assimilées à d'autres et qu'il considère comme distinctes.
Ensuite, j'ai adopté la nomenclature proposée par Joël Lodé, basée sur des critères génétiques bien plus fiables que les critères morphologiques utilisés depuis Linné.
D'autres ouvrages récents m'ont permis aussi de bien préciser les noms des agavacées. J'ai rajouté tous ces livres à la rubriques "livres" du Cactus Francophone, lorqu'ils n'y étaient pas encore.

J'ai donc élaboré de nouvelles listes qui ont remplacé celles de 2013 et qui  prenent en compte la révision taxonomique, les pertes de plantes et les nouvelles plantations.

Il y a donc de nombreux changements de noms (parce que j'ai trouvé le vrai ou parce que je l'ai corrigé pour tenir compte des études génétiques qui remanient les apellations). Ces  changements de nom exaspérants pour les amateurs devraient se calmer, car ils sont maintenant plus justifiés. Ce n'est toutefois pas fini, car ces études n'ont pas encore été faites pour tous les taxons.
 Je compte aussi attendre suffisamment avant de modifier à nouveau des noms, que la nomenclature se soit à peu près stabilisée comme je l'espère. En effet, j'ai été échaudé par le fait de réutiliser les anciens noms que j'avais abandonnés, car considérés comme obsolètes et qui sont à nouveau considérés comme valables.

Pour faire la correspondance entre les listes de 2013 et 2017, voir le tableau A (fichier Open Office qui doit s'ouvrir dans votre traitement de texte), listant à gauche les anciens noms par ordre alphabétique, avec le nouveau nom correspondant, s'il y a lieu à droite, ou le tableau B, listant à droite les nouveaux noms par ordre alphabétique, avec l'ancien nom correspondant, s'il y a lieu à gauche. Seuls deux noms ont changé enn 2018 et sont indiqués en haut de page.
Si vous avez une ancienne version de Word qui n'ouvre pas les fichiers Open Office, vous pouvez télécharger les tableaux au format Word, mais beaucoup plus lourds (environ 900 Ko):
tableau A, tableau B.



LEGENDE DE LA LISTE:

?: incertitude


Colonne "ESPECE":

'Nom': nom de cultivar (qui peut être un ancien nom botanique invalidé désignant un souche morphologiquement différente qu'il est utile de distinguer en culture, même si une différenciation botanique n'est pas justifiée). Il peut s'agir aussi d'une dénomination donnée par le fournisseur pour distinguer une souche particulière (souvent un nom de lieu, mais si je n'en suis pas sûr, je laisse le nom entre guillemets simples).

"nom de localité": Soit le nom de la plante est inconnu et je la dénomme provisoirement par la localité de récolte, soit cette indication me permet de distinguer une souche de l'espèce par sa provenance.

"indications diverses": me permettent de distinguer diverses souches.

sp.: espèce non déterminée

spX: numéro X des espèces non déterminées du genre ou de la catégorie morphologique (globuleuse)

ssp.:sous-espèce

v.: variété

f.: forme

Selon les auteurs, les rangs infraspécifiques peuvent être qualifiés de sous-espèce ou de variété. La distinction n'est donc pas rigoureuse. De même, certaines formes naturelles peuvent être qualifiées de cultivar (apparu en culture, par sélection volontaire ou par mutation, par hasard). Là aussi, la distinction n'est pas toujours rigoureuse et je n'ai pas à l'être plus que mes sources.


Nomenclature valide: les références sont pour l'instant:

-  pour les Agavacées: "Les succulentes ornementales" de Daniel Jacquemin, aux Editions Champflour, parfois corrigées par la dernière version du site web "Palmaris", qui étudie bien la question, pour fiabiliser sa nomenclature. Pour les agaves même, je me suis fié en priorité  à la liste exhaustive du livre récent "A gallery of agaves" de John Pilbeam édité par la British Cactus and Succulent Society.

-  pour les Cactées: j'avais d'abord utilisé "The New Cactus Lexicon", par David Hunt et le "International Cactaceae Systematic Group", édition de 2006 (DH Books - Royaume-Uni), mais depuis, je me suis avant tout fié  à "Taxonomie des cactaceae" de Joël Lodé aux éditions Cactus Aventure (2015), qui prend bien en compte les études génétiques récentes qui contredisent de nombreux choix faits auparavant par l'ouvrage précédent et notamment, réhabilite de nombreux genres qui avaient été abusivement regroupés (sous Echinopsis notamment). Pour les Opuntia, par contre,  j'ai accordé la priorité à "Prickly Pears Commonly found in the United States and Northern Mexico" par Cheryl W.Green et Dave J.Ferguson (2012) et au site web Opuntiads pour les raisons évoquées plus haut au paragraphe "de février 2017...". Pour les Echinocereus, j'ai utilisé "Echinocereus" de John Pilbeam, édité par la BCSS.

-  pour les succulentes de la flore française: "index de la Grande Flore en Couleurs de Gaston Bonnier", réédition de 1990 (Belin)

-  pour les autres succulentes: "Le Bon Jardinier", réédition de 1992 (La Maison Rustique) et accessoirement, "Mesems of the world", ouvrage collectif publié par Briza Publications en Afrique du Sud.


* Pour mieux comprendre pourquoi les botanistes changent souvent les noms des plantes, surtout pour les cactées et les agavacées, voici une approche très simplifiée:

Réflexions sur la classification des plantes

et un article bien plus poussé:

Pourquoi tant de noms de cactus?


Colonne "TAILLE":

H: hauteur maximum indiquée ou constatée,  sans les fleurs

L: largeur maximum indiquée ou constatée. Lorsque les plantes s'étalent ou se divisent, elle est difficile à apprécier


Colonnes "NEIGE" et "HUMIDITE":

+ : un peu                     ++ : moyennement               +++ : beaucoup

sensible à l'HUMIDITE: pourrit facilement par endroits avec humidité persistante, surtout s'il fait froid. Nécessite d'être bien exposé au soleil jusqu'au pied et d'avoir un sol très drainé (anfractuosités de rochers ou sable presque pur dans les cas extrêmes).


Colonne "QUANTITE disponible prévisible":

g:   grande quantité

m:  quantité moyenne (une ou plusieurs dizaines par an)

p:  petite quantité

tp:  très petite quantité (quelques unités par an, pas assurées tous les ans)

ex:  exceptionnellement (une certaines années)

0:    non disponible parce qu'elle ne se multiplie pas ou trop peu végétativement (agaves qui ne rejettent pas ou presque, cactus globuleux qui ne rejettent pas ou qui font des rejets lentement et dont je laisse la touffe s'étoffer au fil des années...) .

Les plantes peuvent être disponibles à la vente, en quantité très variable selon leur vigueur, leur mode de reproduction et leur ancienneté dans le jardin. En pratique, il s'agit essentiellement de rejets d'Agave,  de raquettes d'Opuntia et de diverses rampantes. Quelques cactus globuleux se multipliant assez vite et quelques cierges y figurent aussi.
Lorsqu' aucune disponibilité n'est indiquée, c'est que la plante est trop récente dans la collection pour pouvoir l'estimer et qu'elle ne l'est donc pas encore.



LES PLANTES SAUVAGES