Les Epines de Lespinet |
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Cactus et Plantes Grasses rustiques, cultivés en plein air, sous climat non méditerranéen |
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Depuis, grâce à de nouveaux documents (livres récents, documents plus anciens exploités et sites web) et à une étude plus approfondie, j'ai pu établir, début 2014, une liste plus fiable et plus exhaustive de ce qui m'a paru susceptible d'être plus ou moins rustique chez moi, soit 1564 taxons représentant 636 espèces, mais incluant ceux qui devraient être en situation limite (qu'on peut planter en sachant qu'ils subiront des dégâts de temps en temps), ceux qui devraient l'être à l'abri de la pluie hivernale, ceux qui devraient être "limites" même au sec et enfin ceux que j'ai finalement considérés ensuite comme ne pouvant probablement pas être rustiques même au sec.
Comme on peut s'en douter, le groupe le plus représenté est celui des opuntiées, dont l'aire naturelle va du sud de la Patagonie au milieu du Canada, couvrant de nombreux territoires à l'hiver aussi humide qu'ici et souvent beaucoup plus froid, mais aussi des zones sèches mais soumises à de très fortes gelées, territoires qui fournissent de nombreuses espèces qui s'acclimatent bien chez nous. J'ai, en mars 2020, 227 taxons d'Opuntia comprenant 9 hybrides et 78 espèces différentes pour 123 espèces probablement rustiques recensées.
De même pour les Cylindropuntia (35 plantés comprenant 6 hybrides et 17 espèces pour 20 recensées). Leur répartition concerne une aire plus restreinte, avec beaucoup d'espèces dans le désert de Sonora et la Basse-Californie (nord-ouest du Mexique et sud-ouest des USA), aux gelées modérées et extrêmement secs, d'où peu de succulentes indigènes supportent nos hivers. Les espèces rustiques sont celles qui proviennent des régions plus au nord et à l'est.
Quant aux autres opuntiées, j'en ai 22 dont 1 hybride et 20 espèces pour 34 espèces dans la liste de rustiques.
Les autres cactées sont au nombre de 122 dont 26 hybrides et 71 espèces pour 69 espèces recensées qui devraient résister aux pires froids. Ce sont surtout des globuleuses et cierges. Beaucoup d'espèces de ce type, originaires des hautes altitudes nord américaines ou andines supportent de fortes gelées dans leur milieu naturel, mais en ambiance sèche et supportent mal notre humidité hivernale. Aussi, le nombre des rustiques est très restreint par rapport la multitude d'espèces existantes et j'en ai perdu des quantités, dont certaines résistent bien au delà de -20° dans leur habitat d'origine. Il pourrait être considérablement augmenté en abritant une partie du jardin de la pluie hivernale. Les plus nombreuses sont les Echinocereus (38 taxons) et les Trichocereus (34 taxons).
Il y a aussi les Agave dont la partie nord de l'aire de répartition, sous climat sec aux fortes gelées hivernales fournit de nombreuses espèces adaptées à nos hivers. J'ai 134 taxons dont 11 hybrides et 45 espèces pour 74 espèces bien rustiques recensées. J'ai pas mal de variétés de certaine sespèces, notamment d'americana que j'ai voulu tenter aux meilleures expositions. Cette espèce peut subsister pas mal d'années chez nous en s'abîmant parfois, mais disparaît avant d'être atteinte par les gels trentenaires. Ceux que je connaissais autour de Toulouse n'ont pas survécu à 2012 et les miens ont dû être bien taillés. Quant aux cultivars panachés, ils sont encore plus fragiles.
Les Yucca ont une aire voisine de celle des agaves, mais qui déborde plus au nord et à l'ouest, aux USA, dans des régions plus froides ou plus humides. Donc beaucoup sont rustiques et j'en ai planté 38 dont deux hybrides et 29 espèces sur 41 recensées. Je ne cherche plus à m'en procurer, car j'ai un bon échantillonnage morphologique et beaucoup se ressemblent.
Les autres agavacées sont au nombre de 24, surtout des Dasylirion et Nolina, pour une liste de 35 rustiques.
Quant aux autres plantes succulentes, peu ou pas épineuses, le nombre de rustiques trouvées et de 240, grâce à la multitude des Sedum et Sempervivum des régions tempérées, certainement bien plus nombreux que ce que j'ai relevé (là, je n'essaye pas d'être exhaustif). J'ai essayé un bon nombre de Delosperma des montagnes sud-africaines, dont une bonne partie de cultivars, mais j'en ai perdu une bonne partie, car elles sont assez délicates, craigant à la fois la sécheresse estivale et l'humidité hivernale. En fait, elles demandent l'inverse de ce que je peux leur offrir. même en drainant bien et en arrosant l'été, beaucoup ne le supportent pas. Je n'ai que 7 Aloe, la plupart étant trop gélifs. J'ai planté 126 taxons de ce groupe.
Finalement, j'en suis à 728 espèces, sous-espèces, variétés, formes et cultivars divers représentant 38 hybrides et 334 espèces pour une liste de 636 présumées suffisamemnt rustiques.
OPUNTIA ET APPARENTES | AUTRES CACTUS | AGAVES | AUTRES SUCCULENTES |
LEGENDE DE LA LISTE:
Colonne "ESPECE":
'Nom':
nom de cultivar (qui peut être un ancien nom
botanique invalidé désignant un souche morphologiquement différente
qu'il est
utile de distinguer en culture, même si une différenciation botanique
n'est pas
justifiée). Il peut s'agir aussi d'une dénomination donnée par le
fournisseur pour distinguer une souche particulière (souvent un nom de
lieu, mais si je n'en suis pas sûr, je laisse le nom entre guillemets
simples).
"nom de
localité":
Soit le nom de la
plante est inconnu et je la dénomme provisoirement par la localité
de récolte, soit cette indication me permet de distinguer une souche de
l'espèce par sa provenance.
"indications
diverses": me permettent de distinguer diverses souches.
sp.: espèce non déterminée
spX: numéro X des espèces non déterminées du genre ou de la catégorie morphologique (globuleuse)
ssp.:sous-espèce
v.: variété
f.: forme
Selon
les auteurs, les rangs infraspécifiques peuvent être qualifiés de
sous-espèce ou
de variété. La distinction n'est donc pas rigoureuse. De même,
certaines formes naturelles peuvent être qualifiées de cultivar (apparu
en culture, par sélection volontaire ou par mutation, par hasard). Là
aussi, la distinction n'est pas toujours rigoureuse et je n'ai pas à
l'être plus que mes sources.
Nomenclature valide: les références sont pour l'instant:
- pour
les
Agavacées: "Les succulentes ornementales" de Daniel Jacquemin, aux
Editions Champflour, parfois corrigées par la dernière version du site
web
"Palmaris", qui étudie bien la question, pour fiabiliser sa
nomenclature. Pour les agaves même, je me suis fié en priorité à
la liste exhaustive du livre récent "A gallery of agaves" de John
Pilbeam édité par la British Cactus and Succulent Society.
- pour
les Cactées: j'avais d'abord utilisé "The New Cactus Lexicon", par
David Hunt et le "International
Cactaceae Systematic Group", édition de 2006 (DH Books - Royaume-Uni),
mais depuis, je me suis avant tout fié à "Taxonomie des
cactaceae" de Joël Lodé aux éditions Cactus Aventure (2015), qui prend
bien en
compte les études génétiques récentes qui contredisent de nombreux
choix faits auparavant par l'ouvrage précédent et notamment, réhabilite
de nombreux genres qui avaient été abusivement regroupés (sous
Echinopsis notamment). Pour les Opuntia, par contre, j'ai accordé
la priorité à "Prickly Pears Commonly found in the
United States and Northern Mexico" par Cheryl
W.Green et Dave J.Ferguson (2012) et au site web Opuntiads pour les
raisons évoquées plus haut au paragraphe "de février 2017...". Pour les
Echinocereus, j'ai utilisé "Echinocereus" de John Pilbeam, édité par la
BCSS.
- pour les
succulentes de la flore française: "index de la Grande Flore en
Couleurs
de Gaston Bonnier", réédition de 1990 (Belin)
- pour les
autres
succulentes: "Le Bon Jardinier", réédition de 1992 (La Maison
Rustique) et accessoirement, "Mesems of the world", ouvrage collectif
publié par Briza Publications en Afrique du Sud.
* Pour mieux comprendre pourquoi les
botanistes changent
souvent les noms des plantes, surtout pour les cactées et les
agavacées, voici
une approche très simplifiée:
Réflexions
sur la classification des plantes
et un article bien plus poussé:
Pourquoi tant de noms
de cactus?
Colonne "TAILLE":
H:
hauteur maximum indiquée ou constatée, sans
les fleurs
L:
largeur maximum indiquée ou constatée. Lorsque les
plantes s'étalent ou se divisent, elle est difficile à apprécier
Colonnes "NEIGE" et "HUMIDITE":
+ : un peu
++ : moyennement
+++
: beaucoup
sensible à l'HUMIDITE: pourrit facilement par
endroits avec humidité persistante, surtout s'il fait froid. Nécessite
d'être
bien exposé au soleil jusqu'au pied et d'avoir un sol très drainé
(anfractuosités de rochers ou sable presque pur dans les cas extrêmes).
Colonne "QUANTITE disponible prévisible":
g: grande
quantité
m: quantité
moyenne (une ou plusieurs dizaines par an)
p: petite
quantité
tp: très petite quantité (quelques unités par an, pas assurées tous les ans)
ex:
exceptionnellement (une certaines années)
0: non
disponible parce qu'elle ne se
multiplie pas ou trop peu végétativement (agaves
qui ne rejettent pas ou presque, cactus
globuleux qui ne rejettent pas ou qui font des rejets lentement et
dont je laisse la touffe s'étoffer au fil des années...) .
Les plantes peuvent être
disponibles à la vente,
en quantité très variable selon leur vigueur, leur mode de reproduction
et leur ancienneté dans le jardin. En pratique,
il s'agit essentiellement de rejets d'Agave, de raquettes
d'Opuntia et de diverses rampantes. Quelques cactus globuleux se
multipliant assez vite et quelques cierges y figurent aussi.
Lorsqu' aucune disponibilité n'est indiquée, c'est que la plante
est trop récente dans la collection pour pouvoir l'estimer et qu'elle
ne l'est donc pas encore.