Evolution d'un pied d'Opuntia robusta
cuerva,
plus fragile que les autres robusta, qui s'abîmait déjà pas mal vers
-10°
(depuis, j'ai remarqué que j'avais mis une terre argileuse au fond de
la vasque, qui expliquait peut-être sa moindre rusticité. J'en ai donc
replanté au même endroit, après changement de substrat. On verra à
-10°, qui ne s'est pas encore reproduit).
Après-13°5,
il s'est progressivement affaissé et a dû être rabattu plusieurs fois,
des raquettes qui semblaient encore saines s'avérant ensuite
lésées. Finalement, seule la bouture d'origine et ses
raquettes-filles, âgées respectivement de 17 et 16 ans, grosses et
lignifiées, n'ont pas dû être retaillées et ont été capables d'émettre
de nouvelles pousses. Toutefois, celles-ci sont restées très petites et
ont mûri ainsi, ce qui dénote de probables lésions internes ne
permettant plus à la plante de retrouver sa vigueur, et ce,
durablement, comme cela a déjà été constaté sur d'autres espèces.
Il
est probablement possible de régénérer ces plantes en bouturant une
raquette
émise après le gel, mais je préfère abandonner ces espèces trop
limites, qui sont donc souvent d'un aspect peu esthétique et qui
nécessitent plus de travail de taille, tout en occupant la place de
plus rustiques, qui sont tellement nombreuses!
On peut remarquer
qu'une raquette de 15 ans a aussi émis une pousse, mais elle s'est
affaissée après avoir dû être retaillée en partie. |
le 11 février |
Opuntia engelmannii
linguiformis,
très dressé, aux raquettes très allongées, est forcément sensible au
poids de la neige. Il n'a toutefois pas été cassé et a pû être redressé
et attaché. |
Opuntia microdasys
pallida après -13°5.
On
remarque les articles couchés dont certains ont été brûlés par le
soleil quand ils étaient raidis par le gel. Une bonne partie des plus
récents ont dû être supprimés (secs ou pourris).
Il n'y a toutefois pas eu plus dégâts qu'à -10°. |