Quelques caractéristiques climatiques qui sont des atouts favorables à
la culture des plantes succulentes ont été décrits à la page "Jardin"
(2° paragraphe). Certains méritent d'être visualisés par des
photographies qui les illustrent bien, tout en ayant souvent aussi un
certain intérêt esthétique. En voici donc quelques séries,
incluant quelques autres vues choisies pour leur côté
spectaculaire.
Un autre facteur climatique, le vent,
n'a pas d'incidence
significative sur la culture des succulentes dans ce jardin. Mais il a
donné lieu à quelques vues intéressantes et mérite, pour ceux qui en
ont la curiosité, d'en préciser le caractère très local au niveau du
quartier, voire du jardin.
La position du
jardin, à l'abri efficace d'un relief boisé, y atténue considérablement
la force des vents atlantiques au point qu'on entend et voit souvent la
force du vent un peu plus bas, contre la falaise et au dessus, tandis
que rien ne bouge autour de la maison. On peut bien sûr avoir aussi de
bonnes rafales, mais globalement le vent est bien plus calme et les
pointes de vitesse bien atténuées. Ainsi, la tempête du 28
décembre 1999, déjà atténuée près des Pyrénées, a fait quelques dégâts
aux environs, mais s'est contentée de transporter quelques bassines au
fond du jardin! Celle du 24 janvier 2009, plus redoutable, n'a pas été
plus néfaste dans ce jardin.
Le vent
d'autan, de sud-est, très turbulent du seuil du Lauragais et de la
vallée du Thoré, de part et d'autre de la Montagne Noire, jusqu'au delà
de Toulouse, s'atténue de part et d'autre de cette zone
d'influence. A Foix, il se lève parfois plus ou moins dans l'après-midi
lorsqu'il souffle fort à Toulouse. Il est alors plus sensible sur le
versant sud de la chaîne de montagne qui nous concerne. Il
arrive
exceptionnellement qu'il se mette à souffler très fort, semble-t-il de
manière assez localisée, beaucoup plus que dans la plaine de la basse
Ariège et les côteaux, où il est habituellement plus marqué. En 15 ans
nous avons même eu deux tempêtes mémorables qui ont fait quelques
dégâts à la végétation et même aux constructions, bien plus
impressionantes que les tempêtes atlantiques citées ci-dessus, que nous
avons vécu "sous abri". Dans chaque cas, la litière de feuilles de
chêne qui s'était bien tassée durant l'hiver a été balayée, laissant le
sol à nu, tandis que tempêtes à grande échelle n'ont eu aucun effet au
ras du sol.
Il arrive
aussi qu'un vent de
sud très fort balaye toute la région, venant directement du Sahara et
que l'on peut nommer Sirocco. Là, la montagne est
aussi
concernée que les plaines et côteaux. Ce vent ne parvient pas
toujours jusqu'au fond des vallées et il arrive qu'on voie les arbres
très secoués sur le flanc de la montagne, avec un fort bruit de fond,
sans ressentir un souffle.
Enfin,
par temps chaud
et calme, peut se lever une forte brise très locale, en milieu de
journée, montant de la vallée, qui semble correspondre à
l'établissement d'un puissant courant ascendant le long de la falaise
au dessus.
Tous ces vents,
secs
quand ils
viennent du sud ou du sud-est, contribuent à assécher les lieux, mais
leur fréquence est trop faible pour avoir un effet significatif.
Voici quelques photos prises
avant et après les tempêtes de vent d'autan: